Style
Les femmes et la mode: Maud Pilat Detto Braida
Depuis toujours, j’ai eu une relation à la mode très compliquée.
Parce que ma mère cousait et tricotait, j’ai eu la chance de porter du sur-mesure pratiquement toute mon enfance. C’est bien simple, les seules choses qui étaient acheté déjà confectionné, étaient les jeans, les sous-vêtements et les chaussettes.
J’ai toujours vu ma mère choisir des tissus, lire des magazines de patrons, coudre, nous faire des essayages où il fallait s’arrêter de respirer, de peur d’être piqué par les innombrables aiguilles du stade “patronage”. J’étais donc tributaire des goûts de ma mère, styliste en chef de la famille.
Et tout allait bien jusqu’à mon entrée en 6ème où j’aurais tué pour avoir un tee-shirt Poivre Blanc ou un sweat Benetton, plutôt qu’un pull tricoté…Cette période de l’adolescence s’est donc vite assortie d’essais de ma part, plus ou moins réussis. (Ah non, en fait, après avoir revu quelques photos, il n’y avait rien de réussi). Mais la mode était le centre principal de mon intérêt d’ado, je décryptais ce que portaient mes stars préférées (indulgence requise, on était dans les années 90…) et rêvais de jean neige, de tops courts et de créoles en plastique fluo.
J’écumais alors friperie et brocantes, faute de H&M, Zara et autres. Oui, je sais, ça vous donne une idée de mon âge canonique. Mais sans jamais être vraiment satisfaite!
Alors, je bidouillais, peignais, brodais, bref, j’inventais le DIY (ça va le melon?).
J’ai alors commencé à essayer de coudre moi-même, scrutant les défilés de mode à la TV et osant même caresser une carrière dans la mode, en tant que styliste (j’étais trop grande pour être mannequin, hum…). Après 3 tentatives ratées, j’ai décidé de revenir à la raison et de me lancer dans une carrière beaucoup plus prolifique (j’ai voulu devenir comédienne, no comment). Ou là encore, la mode était importante, car définissait un look, une allure, un style.
Rien ne m’allait. En tout cas, pas les choses qui allaient super bien à toutes mes copines, sauf à moi! Le corps de la femme évolue sans cesse, il est donc difficile de savoir vraiment ce qui nous va. Et la mode a tendance à nous imposer un style unique comme si nous étions toutes faites pareilles.
Deux grossesses plus tard, mon corps a encore évolué (et pas vers le mieux forcément), mais ce qui a surtout changé, c’est mon regard sur la mode, et sur moi.
Parce que j’ai enfin compris que la mode, c’était avant tout ce que moi j’avais envie d’y mettre. À savoir que tout n’est pas portable, et que la vraie mode, c’est celle qui vous va. Celle dans laquelle on se sent bien, celle qui fait qu’on se trouve plus jolie que d’habitude le matin.
Et j’ai appris cette bienveillance grâce à Caro, la copine qu’on adorerait détester parce qu’elle, TOUT lui va. VRAIMENT. Mais que c’est impossible tellement son regard est doux et son sourire “bouffeur” de jalousie féminine.
C’est elle la première qui m’a parlé de manière simple et efficace de la mode comme un enjoliveur de vie, pas comme un challenge à réussir à tout prix. Et qu’il faut savoir s’accepter ET se mettre en valeur. Et que pour ça, il y a des astuces.
Elle est tellement gentille et généreuse qu’elle en a fait un bouquin au lieu de garder mesquinement tous ses secrets (ce que moi, j’aurais fait à sa place, afin de pouvoir toiser tout le monde avec mon style impeccable).
Bref, c’est un livre pour celles qui adorent la mode, celles qui sont fâchées avec, celles qui assument, celles qui se cachent, celles qui complexent, celles qui osent. Bref, ce qu’on est toutes un peu, à tour de rôle dans nos vies, non?
Alors merci Caro, pour ce cadeau.
votre livre m’a passionnée et m’a donné en
Merci Jacqueline,
Vous nous direz ce que vous en pensez 😉
Belle journée,
Caroline
Je suis amie avec Maud depuis quelques années,et j adore ce qu’elle écrit et je sais que c est sincère,je serai très heureuse qu’elle progresse elle aussi,mais comme je crois à sa gentillesse et à la vôtre je cours acheter le livre et j en parle à mes amies. Bravo