Le fabuleux destin d'Elio Di Rupo...

(…) SES COSTUMES

Un dressing bien rempli

Quand ces derniers mois, il a troqué son costard/nœud pap’ pour le pull gris/baskets, ça a fait couler autant d’encre (allez, presque) que sa gueulante chez le Roi. Le patron du PS n’a pas toujours eu cet uniforme que le monde entier nous envie. Avant 1982, il portait des cravates, comme tout le monde. Mais c’est un nœud papillon qui lui est tombé sous la main dans l’armoire, le matin du jour où il a été élu pour la première fois au conseil communal.

« Au tout début des années 90, confie un membre de sa garde-robe rapprochée, je me souviens qu’il n’avait que des costumes flashy. Turquoise, fuchsia, moutarde ! On les avait numérotés de 1 à 30 et tel jour, pour telle occasion, on disait : aujourd’hui, le 15 ! A l’époque, il était eurodéputé, ministre de l’Education et clairement, il devait se faire remarquer. Aujourd’hui, il n’a plus besoin de ça et il est revenu à des tenues beaucoup plus sobres, des complets-vestons bleu marine, sur chemise blanche et nœud uni. Il a évolué, sa situation a évolué. Logique que sa garde-robe ait évoluée. »

 Le soir journal

La Française Caroline Baly est conseillère en image depuis 2001 au sein de sa société Image Nouvelle. Décrypter le look des hommes politiques la passionne et elle s’y est récemment adonnée dans les pages du Figaro et du Nouvel Observateur.

Cette fois, elle se penche sur l’homme au nœud papillon…

« Très surprenant votre nouveau Premier ministre ! C’est drôle car je l’ai découvert jeudi soir dans la presse française et Le petit journal de Yann Barthès sur Canal+ (cf. p. 53). Son look est étonnant dans le sens où il n’adopte aucun code actuel des hommes politiques. Il a une coupe de cheveux romantique, une veste épaulée lui donnant un côté rétro et ce nœud papillon qui n’est pas dans les tendances actuelles. Mais c’est justement ce décalage qui lui permet de rassurer les gens dans cette crise, car ce look montre qu’il n’est pas du tout dans la tendance ; il arbore un style des années 80. La répercussion de tout ça montre une certaine constance. Une personne qui se concentre sur le fond et pas la forme. Et en même temps, ça lui aura permis de se faire remarquer plus que la normale… Finalement, son originalité, devenue une habitude par facilité, est désormais sa marque de fabrique. A quand la tendance chez nos hommes politiques français ? »

(…)

J.H.